Votre organisation s’oriente-t-elle vers une offre de services informatiques ? Découvrez ce que les directeurs des systèmes d’information (DSI) et les experts ont à dire sur la réussite en tant que courtier en service informatique.
Dans la première partie de cet article, nous avons examiné comment les service informatiques peuvent maîtriser la gouvernance du cloud. Ici, nous déterminons comment réussir à offrir les dits informations en tant que service.
Simplifier la fourniture de services informatiques ne signifie pas passer en pilotage automatique. Les services offerts doivent être intuitifs et faciles à utiliser, certes, mais il faut aussi mettre en place des mécanismes pour résoudre les problèmes ou améliorer les services (à l’image de l’amélioration continue notamment).
Une méthode commune d’amélioration est un élément qui fait généralement défaut aux organisations informatiques, en partie parce qu’elles n’engagent pas régulièrement l’entreprise.
Les courtiers en informatique ont besoin d’un mécanisme d’engagement, afin de pouvoir écouter les besoins changeants et de les convertir en technologie.
Un analyste informatique pense que le concept de courtier de services internes pour les offres de cloud computing ne fonctionnera que si les utilisateurs finaux comprennent eux-mêmes le concept.
Le courtier ne devrait réussir que si des changements sont opérés sur attentes des clients internes qui ne reçoivent pas d’infrastructure personnalisée. Des infrastructures sont aussi fournis, en prêt, pour un certain temps.
Les utilisateurs devraient avoir l’assurance que les services informatiques seront disponibles pour soutenir l’infrastructure qu’ils ont identifiée pour faire leur travail, mais ils devraient également savoir que ces derniers prendront les décisions techniques qui serviront le mieux l’entreprise – par exemple, si cette infrastructure informatique résidera dans les locaux ou dans le nuage. Plus cette relation de confiance est construite, mieux c’est.
Les DSI semblent adopter l’approche des services en nuage. Une société française de conseil en technologie a déclaré qu’une des principales initiatives de sa société cette année est d’aider les clients à développer leurs propres services de courtage. Beaucoup de leurs clients reçoivent des ordres de la direction pour « aller sur le cloud ». La raison la plus souvent invoquée ? Parce que les dirigeants d’entreprise pensent que c’est moins cher. La question que vous devez vous poser est donc la suivante : « moins cher que quoi ? »
Les départements informatiques devraient commencer par choisir une configuration standard dans un catalogue de services Amazon, puis déterminer combien il en coûterait pour déployer cette configuration exacte dans leur centre de données privé. Le plus souvent, les services informatiques internes ne seront pas en mesure de le faire.
Tant que les coûts internes n’ont pas été défini et qu’il n’y a pas eu de comparaison avec l’extérieur, comment savoir si la solution choisie est la plus adaptée ? Cet élément est donc à déterminer.
La flexibilité est-elle une norme ?
Moins de choix, moins d’étapes, plus vite et moins cher avec une meilleure gouvernance – mais la normalisation informatique égale-t-elle aussi la flexibilité de l’entreprise ? Avec la standardisation du cloud et d’autres services, les choix des clients sont forcément réduits. Ils pourraient bien voir cette réduction de choix comme une réduction de leur flexibilité. Il faut leur faire comprendre que cela pourrait être une bonne chose pour eux – et pour tout le monde – à long terme. Cela s’avère être le cas, selon l’expérience d’un courtier qui a vécu en tant que client informatique dans sa propre entreprise.
Lorsque d’autres ont déplacé leur courrier électronique d’entreprise vers le cloud, la plus grande crainte a été que les options soient limitées. Ce qui a été trouvé était toutefois un compromis intéressant et bénéfique.
Selon ces derniers : » Ce que nous avons découvert, c’est que notre service informatique passait tout son temps à améliorer nos processus internes et à mettre en place des applications à valeur ajoutée qui ne répondaient pas aux besoins de toutes les équipes en matière de support par courrier électronique « . » Nous avons perdu une partie de notre choix mais nous avons gagné en flexibilité « .