Créer sa propre entreprise n’est pas chose facile. L’entrepreneur devra passer par plusieurs étapes avant de pouvoir atteindre le succès. Toutefois, ces différentes étapes requièrent une attention particulière. Les possibles erreurs sont en effet nombreuses, et il est important de savoir les identifier.
Ignorer les avis de ses proches
Un entrepreneur doit savoir écouter ses proches. Il ne doit pas négliger l’impact et le rôle que son entourage joue dans la réalisation de son projet. Avoir le soutien de ses proches constitue un avantage important qui pourrait s’avérer utile pour le créateur d’entreprise dans le futur. Établir sa propre entreprise est une aventure qui demande un investissement personnel important. Tout cela contribue à générer du stress et de l’anxiété, étant donné qu’il sera nécessaire de prendre des décisions importantes : faire un crédit à la banque, quitter son emploi, investir toutes ses économies, etc. En vue de toutes ces éventuelles périodes difficiles, l’entrepreneur doit pouvoir compter sur le réconfort de sa famille et de ses amis pour l’aider à surmonter toutes les étapes. Ces derniers devront être naturellement à l’écoute de l’entrepreneur. Ils sauront comment l’aider en cas de besoin, et n’hésiteront pas à intervenir sur différents plans. Sans compter qu’avoir le point de vue d’un proche concernant un projet est toujours utile. De cette manière, l’entrepreneur pourra comparer les idées et voir lesquelles correspondent au mieux à ce qu’il recherche.
Ne pas réaliser de Business plan
Qu’est-ce qu’un Business Plan ?
Pour faire simple, le Business Plan a 3 objectifs principaux :
- il permet de vérifier la viabilité d’un projet. Que ce soit pour un projet de vente de service ou d’export, le business plan va permettre à l’entrepreneur de déterminer avec précision chaque aspect stratégique et financier du projet. Le business plan agit alors comme un filtre qui va aider l’entrepreneur à affiner ses idées, les planifier et chiffrer ses actions ;
- il sert à convaincre les partenaires commerciaux ou financiers de la rentabilité du projet ;
- il va servir de guide lors de la mise en place du projet.
Son importance dans la réussite de la création d’entreprise
Comme dit précédemment, le business plan permet de mieux structurer et définir son projet, tout en évaluant sa rentabilité et les ressources à mobiliser. Le business plan comprend donc une synthèse claire du projet, l’identité réelle de l’entreprise, son objet, la stratégie commerciale, l’analyse du marché, le plan financier, le plan de trésorerie et un prévisionnel financier. Il faudra faire attention aux volets de financement. Ils doivent être réalisés avec soin puisqu’ils seront analysés minutieusement par les investisseurs. Le business plan constitue l’élément clé qui décidera de l’avenir du projet et de sa faisabilité.
Parmi les erreurs entrepreneur : Négliger les aides à la création d’entreprise
Outre le suivi d’une formation pour entrepreneur (afin de mieux éviter les erreurs entrepreneur), ce dernier peut également solliciter les dispositifs d’aide à la création d’entreprise.
L’ACRE : Aide à la Création ou Reprise d’Entreprise
Il s’agit d’une aide à la création d’entreprise mise en place pour aider les demandeurs d’emploi de 18 à 26 ans. Elle octroie une exonération partielle des charges sociales et un accompagnement pendant les premières années d’activité. L’ACRE est cumulable avec d’autres dispositifs.
ARE: Aide du Retour à l’Emploi
L’ARE est une allocation versée par l’assurance chômage. Afin d’en bénéficier, l’intéressé doit être chômeur, et ce, de manière involontaire. Cela peut être dû au licenciement pour motif personnel ou économique, une rupture conventionnelle, un non-renouvellement de CDD ou une démission. L’ARE ne peut être versée qu’aux personnes inscrites sur le site Pôle Emploi. Dans le cas où l’intéressé n’est pas inscrit sur le site, il peut prendre un rendez-vous avec un conseiller qui lui fournira un dossier à remplir et la liste des pièces justificatives nécessaires. Le montant de l’aide varie en fonction du salaire perçu par le demandeur avant la rupture de son contrat.
Choisir le mauvais statut juridique
Le choix du statut juridique est l’une des premières étapes de la création d’entreprise. Pour bien le choisir, il faut prendre en compte plusieurs éléments : le type et le secteur d’activité, le capital social, les responsabilités, etc. Parmi les différents types de statuts juridiques, voici quelques exemples :
- EURL ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée : il s’agit d’une des formes juridiques les plus utilisées pour ceux qui souhaitent créer une société seule. Ses caractéristiques sont : aucun capital minimum exigé, la responsabilité de l’entrepreneur est limitée au montant des apports, etc. ;
- l’entreprise individuelle : cette forme d’entreprise peut être déclarée par toute personne de plus de 18 ans. Avec ce statut, l’entrepreneur et sa société ne font qu’un, avec des démarches de création simples. La distinction entre le patrimoine personnel et le patrimoine de l’entreprise est inexistante, ce qui fait que l’entrepreneur peut engager l’ensemble de ses biens personnels pour bâtir sa société.