L’entrepreneuriat est aujourd’hui présenté comme une sérieuse alternative au chômage. C’est aussi pour plusieurs le moyen de réaliser leurs rêves et d’accéder à l’indépendance financière. Si le concept a tout pour séduire, une mauvaise approche à l’heure de lancer son entreprise conduira inéluctablement à un échec.
Parmi les choix les plus stratégiques à opérer lors de la création de son entreprise on note la forme juridique. La législation française offre aux entrepreneurs plusieurs options à cet effet, dont la microentreprise. Pourquoi est-ce une bonne forme juridique pour démarrer son entreprise ?
Qu’est-ce que la microentreprise ?
La microentreprise est un régime fiscal et social unique et simplifié, permettant de mettre facilement en place et de tenir une petite activité entrepreneuriale indépendante. Pour que ce régime soit applicable, votre activité doit générer un chiffre d’affaires inférieur à un certain seuil.
Depuis l’année 2020, les seuils de chiffres d’affaires en vigueur sont de 176 200 € pour les activités commerciales et fournitures de logement et de 72 500 € pour les prestations de services ainsi que pour les professions libérales.
D’après le site planeteentreprise.com, la microentreprise permet notamment d’être exempté de TVA en dessous d’un certain seuil de revenus. Vous pouvez aussi jouir de divers avantages fiscaux, tant que vous ne dépassez pas les plafonds de chiffre d’affaires.
Un régime accessible et souple !
Pour peu que votre activité se retrouve dans la frange couverte, sachez que le régime de la microentreprise est ouvert à tous :
- Demandeur d’emploi ;
- Étudiant ou salarié ;
- Fonctionnaire ;
- Professionnel libéral ;
- Retraité.
On peut donc créer et gérer une microentreprise soit à titre principal soit à titre complémentaire, afin de générer des revenus additionnels à un salaire ou une pension de retraite.
Par ailleurs, il est possible d’exercer différentes activités professionnelles n’ayant aucun lien, au sein de la même microentreprise. Cela permet donc d’espérer une meilleure rentabilité due à la diversité interne des sources de revenus.
Un autre point essentiel est le caractère simplifié de sa comptabilité, laquelle est réduite à la tenue d’un livre détaillant les recettes et d’un registre récapitulatif des achats. Le micro-entrepreneur est ainsi dispensé d’établir des bilans financiers annuels. On n’a donc pas besoin de recourir aux services d’un expert-comptable, ce qui fait que ce régime est bien économique.
Des allègements fiscaux avantageux
Le principal avantage fiscal du régime de la microentreprise est lié au calcul de l’imposition des bénéfices. En effet, votre bénéfice imposable sera calculé en appliquant un forfait de charge de 71 %, 50 % ou 34 % en fonction de votre activité.
Les micro-entrepreneurs bénéficient automatiquement du régime microsocial simplifié où les cotisations sociales sont calculées à des taux forfaitaires fixes, appliqués au montant du chiffre d’affaires déclaré.