Le secteur digital est un domaine à exploiter pour les entreprises. Ce marché offre de nombreuses opportunités. Pourtant, les jeunes start-ups n’ont pas toujours facilement accès au financement dont elles auraient besoin pour croître. Cependant, un nouveau choix s’offre à elles : le Revenue Based Financing.
Qu’est-ce que le Revenue Based Financing ?
Le Revenue Based Financing (RBF) est un mode d’investissement qui est un peu novateur en France. En effet, il consiste à verser un certain pourcentage du chiffre d’affaires à celui qui finance l’entreprise. Ce type de financement s’adresse aux entreprises avec un besoin important ou urgent de fonds de roulement. Les ressources financières sont, de ce fait, des financements par capitaux. Cette technique financière vient tout droit des Etats-Unis et trouve petit à petit sa place en France grâce à Fintech. Contrairement aux crédits et aux emprunts, le revenue based financing évite la dilution ou le déficit de la trésorerie de l’entreprise. Il s’adresse principalement aux start-ups dans le secteur du virtuel ou du digital qui ont besoin de financement.
Comment fonctionne ce type de financement ?
Pour améliorer la situation financière de l’entreprise, le processus se déroule comme suit :
- le financeur et l’entreprise qui effectue l’emprunt passent un accord. L’entreprise doit alors fournir ses comptes et son business-plan. Elle est généralement aidée par le comptable afin de comprendre le compte de résultat, le flux de trésorerie, le cycle d’exploitation et le solde ;
- le système utilise des algorithmes précis pour avoir des précisions sur les prévisions, l’endettement et les encaissements. Cela permet de créer un plan de financement et de connaître les performances de l’entreprise ;
- après l’analyse financière des besoins de financement de l’entreprise, le résultat permet de comprendre si elle est éligible. Lorsque celle-ci est validée, les fonds sont alors versés dans les 24 à 48 heures qui suivent ;
- les prélèvements doivent débuter quelques mois après la réception des fonds. Contrairement au banquier, l’expert-comptable, lui, va définir le montant des remboursements des dettes en fonction des résultats. Cette technique financière offre ainsi une meilleure flexibilité, car elle s’adapte au plan de trésorerie.
Les avantages du RBF
Ce financement a l’avantage d’être accessible à toutes les start-ups européennes. Il accompagne d’ores et déjà des centaines d’entreprises et a à son actif des millions d’euros investis. De plus, comme les fonds sont versés rapidement, cela permet à l’entreprise de pouvoir se développer sans tarder. En effet, au regard du marché actuel, il est crucial d’être réactif et de suivre les innovations de son secteur d’activité pour éviter d’être devancé par ses concurrents. Par ailleurs, le risque d’endettement est minimisé, car le remboursement est toujours fixé en fonction de la capacité de remboursement de l’entreprise. Le RBF est une solution idéale au vu de son caractère non dilutif. Ainsi, vous restez le dirigeant, le maître d’exécution des actions pour votre entreprise.
Quelles différences ce financement a-t-il par rapport aux autres systèmes ?
Par rapport à la levée de fonds
La collecte de fonds constitue un apport budgétaire qui augmente votre capacité d’auto-financement. Elle offre des fonds de roulement pour financer un projet d’entreprise en cours. Ce financement peut servir à la création d’entreprise. Il est bénéfique pour une start-up qui doit procéder à l’augmentation de son capital social ou payer ses cotisations sociales. Cependant, la levée de fonds présente également des inconvénients. Contrairement au RBF, elle engendre une différence au niveau des intérêts et des profits. Elle nécessite parfois l’intégration de nouveaux associés qui peuvent être en désaccord avec le fonctionnement de l’entreprise.
Par rapport au crowdfunding
Le crowdfunding représente un financement participatif. Il sert à financer un projet professionnel. C’est un moyen de financement qui n’implique pas de frapper aux portes d’un établissement bancaire, mais fait appel aux donateurs particuliers. Toutefois, il est souvent difficile de convaincre les investisseurs privés de croire dans le projet, notamment si des projets similaires ont échoué par le passé. Voilà pourquoi, le RBF est la solution à privilégier.