L’Espagne se situe à proximité des frontières francophones, ce qui en fait un meilleur endroit pour se dégoter une résidence principale ou y implanter une résidence secondaire. Outre cette proximité et le bon climat Méditerranéen que le pays offre, la tva Espagne est largement réduite pour accéder à la propriété. L’investissement dans l’immobilier espagnol reste alors une bonne option permettant de débuter un projet d’investissement immobilier. Quels sont les TVA moyens pour une acquisition immobilière en Espagne ? Est-ce toujours d’actualité en temps de crise ? Découvrez les réponses aux questions dans l’article qui suit.
Pourquoi un projet immobilier en Espagne ?
L’Espagne se trouve à deux heures de vol environ de la France, une proximité qui permet de profiter d’un nouvel environnement sans pour autant aller au bout du monde. Un grand nombre de Français veut investir en Espagne en raison du prix d’achat d’un bien encore accessible, ce qui n’est pas le cas pour l’immobilier français.
Malgré le fait que toutes les régions ne se valent pas pareillement, les prix de l’immobilier en Espagne sont 4 fois moins chers comparés à d’autres régions. C’est pourquoi l’investissement locatif reste une alternative plus qu’intéressante dépassant le 4% de rendement.
Hormis l’attractivité des tarifs, le pays regorge de plusieurs endroits magnifiques pour très convoités par de nombreux investisseurs et nouveaux acquéreurs immobiliers.
La fiscalité immobilière en Espagne
Ce qui nous intéresse particulièrement ce sont les fiscalités immobilières en Espagne. Tout comme en France, un achat immobilier espagnol requiert un grand nombre d’impôts et de taxes.
Les taxes pour un achat immobilier
Des taxes qui peuvent varier entre 10 et 12% du prix des biens en frais de notaires, en frais d’avocat, et en honoraires d’agence immobilière :
- Pour un bien neuf, la tva espagne est de 10% ;
- Pour un bien ancien, la tva espagne varie entre 9% et 10%.
La taxe foncière (IBI)
La taxe IBI est une taxe qui varie en fonction de la localisation du bien immobilier, représentant un pourcentage de la valeur cadastrale. La taxe varie en principe entre 0.3% et 1.3%.
L’impôt sur le revenu des non-résidents (IRNR)
Il s’agit d’une taxe annuelle destinée uniquement aux résidents étrangers, en passage en Espagne.
L’impôt sur le revenu des résidents
Une taxe destinée à un investisseur immobilier étranger, qui souhaite rester plus de 183 jours en territoire espagnol. La taxe varie alors en fonction de votre situation professionnelle et de vos avantages fiscaux.
La taxe d’habitation
Cette taxe en particulier n’existe pas en France. La valeur varie entre 0.25% et 3.33% du bien immobilier concerné en prenant en compte un grand nombre de paramètres, plus avantageux au niveau financier.
La phase d’achat d’un bien immobilier
En principe, pour acheter une propriété quelconque, une formalisation par écrit de tous les documents (stocker et partager via digiposte ) et les contrats conclus entre les deux parties est nécessaire. Dans la plupart des cas, il est demandé à l’acquéreur de faire le versement d’un premier montant de 10% du prix d’acquisition du bien.
C’est justement la raison pour laquelle solliciter les services d’un notaire et d’un avocat est de rigueur, afin de s’assurer du bon déroulement de toutes les démarches concernant la fiscalité.
Toutes les procédures réalisées doivent se finaliser devant un notaire d’Espagne, un spécialiste du Droit indépendant ainsi qu’un représentant de l’autorité publique. La signature de l’acte d’achat se fait alors en la présence de ces divers acteurs pour garantir une authenticité, une certification et un enregistrement de votre acte.
Le projet d’achat sera alors légitime et considéré comme légal aux yeux de la Loi avec la présence du notaire. Le rôle de l’avocat, quant à lui, sera de vous émettre des conseils e des avis de professionnels sur les prix de l’immobilier du pays en considérant votre capacité financière.
Des conséquences économiques considérables en temps de crise
Comme dans tous les pays du monde entier, l’immobilier espagnol n’a pas été épargné par les répercussions économiques de la crise sanitaire actuelle.
Les promoteurs immobiliers sont en difficultés, tout comme les agences immobilières. Ces professionnels privilégient alors ces derniers temps un appât de gain avant la satisfaction de la clientèle, ce qui n’est pas une très bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs et investisseurs immobiliers.
La baisse de la demande pousse alors certains investisseurs à vendre leur bien immobilier à cause du rendement locatif trop faible ne pouvant pas couvrir les prix de départ de leurs biens.
Bien que la crise ait impacté certaines branches dans l’immobilier, surtout celles liées au tourisme, les investisseurs français ne reculent pas face à la crise sanitaire, au contraire, ils osent saisir l’opportunité en espérant y trouver profit dans quelques temps.